samedi 23 septembre 2017

San Pedro, Lac Atitlan, Guatemala

Journée du 22 septembre 2017

Par où commencer? Nous avons passé une nuit blanche, beaucoup de bruit, les coqs ici chantent toute la nuit, pas juste au levé du soleil. En plus nous avons eu une grosse mise au point hier soir. Avons nous les capacités physique et mental pour ce voyage très exigent? A-t-on vu trop grand? Trop beau? Pas assez préparé? Chercher les routes, trouver les endroits où dormir, manger est devenu ardu et épuisant. C`est certain nous sommes un peu perturbé par la matinée que nous avions passé. On a discuté longuement. On arrête ou on continu?

On décide de continuer, on regarde tout ce que l`on a réussi a faire jusqu`à maintenant, le chemin parcouru et on se dit que l`on va se reposer, réfléchir et surtout changer notre état d`esprit. Prendre les choses une à une (du moins essayé), de se raconter au moins une blague par jour. On a perdu notre sens de l`humour, ben pas perdu, mais stocké quelque part. Donc nous partons pour San Pedro, là où plusieurs personnes nous on dit que l`on pourrais se reposer. On ne savais pas ce qui nous attendais!!!
Sur la route. 
Ici les maïs ne sont pas dans de grands champs, mais semé en parcelle, à flanc de montagne ou sur le bord de la route.
Nous sommes parti de Malacatan tôt. Le soleil était au rendez-vous. MERCI. Ça c`est pour la suite. On croyais qu`au Mexique les routes étaient mal indiqué. HA. Ici il n`y a rien, vraiment rien, aucun nom de route aucun numéro et parfois un nom de ville pas rapport, que l`on ne trouve pas sur nos mappes. Alors pas de GPS c`est pas évident. On arrête très souvent demander notre chemin, si une telle ville est dans cette direction. Quant on leur montre la carte, la majorité ne sait pas lire une carte, donc ils nous sont d`aucune aide. Nous savions que nous avions plusieurs villages a traverser. Lors de l`un deux nous avons emprunté une grande rue qui monte, avec une pente assez prononcée, dans le sens inverse! Ho malheur. Il y avait deux agents de circulation au beau milieu, je me suis arrêté en face du deuxième. Pas content le monsieur, il me fait signe de me tasser et il m`attendait avec son livret de contravention. Mais Jules lui, derrière moi, était avec l`autre agente, qui elle trouvait cela très drôle. Grâce au charme de Jules nous nous sommes évité une contravention. Hey mon monsieur n`était pas content lui, il voulait nous en donner une. Ok, mais là on dois tourner de 180 degré dans une pente abrupte et tourner à gauche à la prochaine rue. La dame arrête carrément la circulation pour nous laissé le temps de se retourner. Et là..... je tourne à la première rue à gauche et Jules lui tourne plus loin. Oups.... on s`est perdu.... NNNOOONNN... la communication coupe et ............... TÉ OÙ? Je croyais avoir perdu mon Jules... quant on se sépare un de nous dois arrêter, donc je me suis arrêté en bordure de route, ben de ruelle en réalité. Et là... la communication est revenu. La dame de la circulation riait bien de Jules quant elle l`a vu revenir. J`avais pris la bonne route, pas lui. Elle nous a dit de suivre un pick up beige devant nous, ça nous a aidé a sortir de cette ville. Bon une de faite.

Dans la maudite ville de Quetzaltenango là ça été la folie. Des sens unique, des gens qui nous dirige dans de drôle de direction, du trafic à rendre fou, des conduites en malade, on pensais mourir là. On est rendu un peu agressif, ben pas par rapport à eux, mais à ce que l`on étais avant, surtout Jules, moi je me garde encore une petite gêne. Ça prend une éternité a sortir de là, mais on y arrive. 

La route monte, monte et monte encore, on se rend dans les nuages et même au dessus. Là on retrouve le soleil, mais la chaleur elle disparait. Ça faisait longtemps que l`on n`avais pas eu froid. On a due arrêter mettre des doublures. Brrr... mais la route était belle, beaucoup de courbe et de très beaux décors.
Depuis le Chiapas, au Mexique, nous voyons très souvent des chevaux ainsi sur le bord de la route, ils sont attaché par une patte, ils ne peuvent pas aller bien loin ainsi. Beaucoup de chèvres, de moutons, de cochons, de vaches et de chevaux sur le bord des routes.

Quand nous avions regardé Google Map pour trouver la route pour se rendre ici, il nous faisait passer par un autre endroit. On a compris pourquoi assez vite. Disons que ce que nous avions vu nous c`était ça:
 
Donc on trouvais cela très cute. Beaucoup de courbes, on décide donc de choisir cette option. Erreur! Nous l`avons baptisé la route de l`enfer. La partie tout en bas en zig-zag est une route toute défaite, elle descend en pente très abrupte avec des tournants, comme vous pouvez le voir, à 180 degré. La route, comme tel, est un champs de mines. Des trous, des cratères, du sable et de la boue. Dans les tournants déjà qu`il fallait tourner sec en descendant, il fallait décidé lequel des trous était le moins pire pour ne pas se casser la gueule. Ensuite on avait environ 10 secondes ( ben j`avoue que l`on a pris un break ou deux) pour se repositionner et recommencer dans l`autre tournant qui était dans le même état. Jules a été un pro. Il a resté calme, il est passé le premier et me disait de quel côté de la route était le moins pire et si je devais tourner sec ou si je pouvais en prendre un tout petit peu plus large. Aussi il y avait des petits taxis à trois roues qui montaient et descendaient, qu`il fallait éviter. Ha oui et la cerise sur le sundae...un autobus. Il était trop gros pour prendre les tournants et devait avancer  et reculer pour tourner et plonger, lui aussi, dans les trous en descendant. J`ai due me  tasser dans un petit coin sur un tas de roches pour le laissé passer. Au premier tournant je me suis dit que je n`y arriverais jamais, que j`allais finir par me casser la gueule et débouler jusqu`en bas. C`était tellement haut! Mais j`ai réussis grâce à Jules et ses indications. On croyais que l`on ne verrais jamais la fin. Quand finalement nous sommes arrivé dans le village de  San Pablo, soulagement les rues sont en ciment. Le soulagement a été de courte duré. Entre les villages la route est, elle aussi un champs de mine et de boue. On espérait de tout coeur que l`on ne faisait pas tout cela pour rien. Arrivé à San Pedro après 9 heures de route, pour faire un gros 169 km, nous nous sommes stationné dans le premier endroit où les motos rentrait et on a analysé la situation. Le village ici n`est fait que de très petites  routes étroites, qui montent et descesdent, beaucoup de trafic et de gens dans les rues. Donc on décide de partir a pied chercher un endroit où se reposer pour quelques jours. On trouve, tout en bas du village un petit endroit pas cher, 26$ par jour, petit déjeuner inclus (un très bon déjeuner en passant, cela faisait longtemps que l`on avais pas mangé de bons fruits).
Cristalinas. C`est un hôtel, restaurant. Parfait pour nous. Situé directement sur le lac.
Le Lac Atitlan vue de notre chambre.
Les motos sont même en sécurité. Le hangard situé juste à droite des motos est un endroit où Luis fait  du bon café.
La rotissoir.
Luis et la machine qui casse le grain.
Le café prêt a être roti.
Les sacs de café avant la transformation. Les sacs gold,  sur la table à droite, sont ceux avec le café non moulu et ceux dans le panier parterre, à gauche, couleur argent ceux moulu. Ceux-là il en exporte quelques-uns chez un ami à Toronto.
Luis et sa femme Lola.

Va sans dire qu`à la fin de cette journée nous étions fatigué, mais d`un seul morceau.

Ici, à l`hôtel, il y a plusieurs chiens, non errants. Au moins quatre et celui-ci, Blacky, nous a adopté, ce matin il était couché devant notre porte de chambre. Et là sous notre table sur le balcon.
 
Nous nous sommes levé très tôt ce matin. Et les pêcheurs mettaient les filets à l`eau pour la journée.
Jolie jardin.
Voyez les belles montagnes. Certaine sont des volcans. La route de l`enfer était quelque part dans le milieu de celles-ci. Remarquez l`inclinaison abrupte. 
Un vieux monsieur avec son maigrichon de cheval.
Nous sommes parti à la découverte du village en avant-midi. Ici une rue typique. Savez vous pourquoi nous avons tant de misère a trouver les noms de rue? Hé bien on l`a  découvert:
La maison a poussé avec l`adresse dessus!
Tadam... 
Le maïs ici a une hauteur hallucinante.
On coule le ciment pour faire des supports pour une futur maison.
Ici quant il n`y a pas de cordes à linges, on utilise les toîts.
Journée de marché. Beaucoup de vie dans les rues.
Nous sommes monté tout en haut de cette église pour avoir une belle vue d`ensemble sur le village.
Remarquez le petit monsieur au deuxième étage, c`est lui qui nous a invité a monter.
Voilà, le village avec comme arrière-plan le volcan San Pedro.
Attente.
Triste.
Heure du lavage.

Ce soir nous avons fait du yoga, ça fait du bien.
Demain nous devons prendre soin du becyk à Jules. Nous nous sommes apperçu ce matin que le pneu avant est dégonflé. Oups! Un flat. Ça doit être le résultat des belles routes d`hier.

Voilà notre résumé des deux derniers jours. 

2 commentaires:

  1. Courage je vous trouve bon j'aime vous lire et Maurice aussi xoxoxxo

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  2. Alo les amis , jules le charmeur Hahahaha est bonne, Vous faite bcp de courbes , c est vrai que des fois il faut se parler plusieurs fois avec tous ces facteurs qui engendre notre perte de patience , mais je suis sûr qu’émerge vous êtes les personnes qui ont de la patience d acier , le 169 km de courbes ça m’a rapelle la route de la Méditerranée qu on a fait ensemble , souvenir souvenir , d après moi cette route c est du beurre par apports à ce que vous faite la lol , vous avez bien dit une chose à la fois et une blague par jour , lol yess sire ....... bonne journée christine et son foere . L ami Abdou

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