Ça y est, la boucle est bouclé. 38 881 km au compteur. Nous avons roulé de Compton à ici par une journée glaciale et pluvieuse, un beau 6 degré et de la pluie tout le long. Nous y avons mis 3 heures pour se rendre, nous étions congelé. On est bien rentré à la maison, le Québec et le froid vont de paire.
Depuis notre départ le 9 Août 2017 nous avons passé par 15 différents pays. Canada, États-Unis, Mexique, Guatemala, El Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama, Colombie, Équateur, Pérou, Chili, Argentine et Uruguay.
Aucun bris majeur sur les motos, Jules a due remplacer sa batterie (à Lima au Pérou) et faire changer l`alternateur (à Santiago au Chili) et a eu deux crevaisons (une au pneu avant à Antigua au Guatemala et un autre au pneu arrière à David au Nicaragua). Pour ma part RIEN, pas de crevaisons, pas de bris, j`ai un peu maltraité mon becyk dans les routes de terres, en tombant assez souvent (au moins 8 ou 9 fois), mais il m`a été fidèle et je pouvais toujours me fier sur lui pour me mener à bon port.
Nous avons traversé des paysages fantastiques, des routes hallucinantes, fait la rencontre de gens extraordinaires. Nous avons découvert de nouvelles cultures, des pays surprenants, des mets nouveaux. Des endroits fantastiques et d`autres moins intéressants, des surprises, des déceptions, mais aussi des découvertes époustouflantes.
Nous avons appri, grandi, étudié, partagé, vécu, pleuré, ri, rencontré, roulé, travaillé, cherché. Nos vies sont plus riches, nos horizons plus grands et nos coeurs rempli de souvenirs, de visions et d`amours. De nouvelles amitiées ont été créé, certaines de passage et d`autres pour le reste de nos vies c`est certain.
L`aventure que nous venons de vivre a été difficile, autant physiquement que mentalement. La fatigue, le stresse, l`inconnu, l`attaque au Guatemala, les douanes difficile a passer. Mais au bout du compte ce n`est que le positif qui l`emporte. Nous avons sue surmonter nos peurs, nos craintes, nos appréhensions. Nous avons due apprendre a nous connaître encore plus, a communiquer dans une autre langue, a apprivoiser l`inconnu.
Nous y sommes arrivé, nous en sommes fier. Ce rêve si longtemps préparé a pris fin. Nous devons maintenant nous reposer et se bâtir d`autres buts, d`autres projets.
Merci à tous pour vos encouragements, vos commentaires, vos idées et votre amour. Vous faisiez parti du voyage, vous habitiez nos têtes et nos coeurs. J`espère que nous avons réussi a vous faire partager notre bonheur de découvrir le monde. De vous donner le goût d`aller, vous aussi, découvrir à votre tour, de vous fixer des buts, des rêves et de les réaliser. Il faut foncer et ne pas avoir peur de l`inconnu. C`est tellement merveilleux de découvrir ce qu`il y a ailleurs.
De Newland nous nous sommes dirigé vers Roanoke, ensuite vers Lee. Nous avons fait la Blue Ridge Parway d`un bout à l`autre, soit 740 km, du sud au nord. Nous l`avions fait, en été cette fois là, en 2015 en sens contraire et il nous en manquait un bout à faire. Mais là nous l`avons complété, la vue était totalement différente, vu le manque de feuilles dans les arbres, mais tout aussi beau. La route est fantastique pour les amateurs de moto. Nous roulons sans arrêt, aucune lumière de circulation, aucun stop, aucune station service ou restaurant non plus. Pour gazer et manger nous devons sortir de la route et aller dans une petite ville en bordure de celle-ci et ensuite y retourner.
L`avant dernière journée sur la route des États-Unis c`est passé sous la flotte et au froid. Il a plue toute la journée et la température moyenne a été de 8,5 C. Nous sommes arrivé congelé à Lee et, encore une fois, nous avons due faire sécher tout notre équipment.
Le retour en sol québécois hier c`est passé sous un ciel ensoleillé, frisquet mais au sec. Nous avons passé par la frontière de la route 114 à Norton. Petite douane tranquille, mais vu notre long périple en sol Sud Américain, ils nous ont demandé d`ouvrir nos bagages. Nous avons tout déclaré, donc certain produit ne passait peut-être pas (sac de maté et tasse aussi, car elle est faite a partir d`une courge séché). Au final ils nous ont tout redonné et souhaité bon retour au Québec.
Valérie nous attendait à la frontière, une belle retrouvaille. Ensuite nous avons roulé un dernier bout avec nos deux courageux compagnons de route. Martine et Richard, les braves qui ont affronté tout ce froid, la pluie et même la neige pour venir à notre rencontre, ont pris la route de la Beauce pour se rendre chez leur fille. Merci nos amis de nous avoir accompagné, comme toujours ce fut un plaisir et une aventure.
Nous sommes à la ferme chez Allain, le frère de Jules, nous vidons nos gros sacs jaune de voyage pour mieux les remplir chez ma mère. Aujourd`hui nous bouclons la boucle, nous retournons au point de départ. Notre-Dame de l`Île Perrot, que nous avons quitté le 9 Août 2017.
Un dernier blog s`en suivra avec nos impressions et les statistiques de voyage.
Blue Ridge sous la pluie.
Le lendemain la température était beaucoup mieux.
Hé oui de retour à la maison.
Ce matin, il pleut beaucoup et il ne fait que 6 degré. Nous allons affronter Dame Nature une autre fois pour se rendre à Notre-Dame de lÎle Perrot. Allez un dernier petit effort.....
Levé vers 7 h00 ce matin, on mets le bagage sur les becyks, on déjeune et on pars pour la Blue Ridge Parway. Cette légendaire route dans les montagnes. Le temps semble se dégager, c`est bon signe. Un peu frisquet, mais agréable de rouler à nouveau avec nos amis.
La beau temps a été de courte durée, nous avons vite roulé dans les nuages et la brume. Une superbe route, tout plein de belles courbes, nous roulions a pas de tortue avec les clignotants doubles.
Nous nous sommes arrêté pour dîner et à la sortie du restaurant, encore une fois, le temps semblait vouloir se dégager. HA! Nous avons eu droit a quelques petits éclaircies, mais sans plus. Nous avons fini la journée sous la pluie. Notre but pour aujourd`hui était de se rendre à Wytheville, mais nous avons vu trop grand et nous nous sommes arrêté ici à Newland, car nous étions trempé et fatigué. Ce n`est pas grave il y a toujours demain. On verra bien ce que Dame Nature nous réserve.
Buenas Noches.
La Blue Ridge a beaucoup de ces jolies tunels, pour de très brefs instants ça nous protège de la pluie....
On s`amuse avant la pluie.
Et à la fin de la journée on fait tout sécher.....
Hier nous avons roulé sous un ciel nuageux et la température était à la baisse. C`est pour mieux nous préparer à notre retour au Québec. Nous sommes arrivé à notre point de rencontre vers 15h30. Nous avons attendu Martine et Richard, qui eux, sont arrivé vers 18h30.
Youpi nous avons retrouvé nos amis!!! Belle retrouvaille.
Ce matin c`est la flotte, donc nous prenons ça mollo.
On sais que plusieurs personnes nous demande à quand notre retour au Québec et où. Pour l`instant on ne peux pas répondre précisément, car voyager en moto a toujours son lot de surprises, mais si tout va bien nous devrions rentré au Québec samedi ou dimanche prochain par les douanes de Norton en banlieu de Sherbrooke.
Il faut garder en mémoire qu`il nous reste une dernière DOUANE a passer. Nous aimons tellement nos amis que nous avons suggéré de ne pas nous suivre, car même si elles sont les douanes canadienne il va sûrement y avoir une surprise qui nous attends. À suivre....
Deux ou trois jours avant nous allons être en mesure de vous donner plus de détails. Nous restons ici dans la région, pour explorer un peu les alentours, quand nous allons amorcer notre retour on vous le laisse savoir.
On a bien hâte de tous vous revoir..
On attend nos amis....
Les braves sont finalement arrivé et nous sommes réuni à nouveau...une semaine a rouler ensemble que de plaisirs en vue.
Jeudi matin nous nous sommes levé tôt, on avais hâte de revoir nos bécanes. Surtout de voir dans quel état ils seraient. En nous levant nous étions certain d`être retourné en Amérique du Sud. Autour de nous tout était en espagnol, les pancartes, les indications et surtout tout les gens parlaient que cette langue. ??? Même une dame à qui j`ai posé une question m`a répondu No habla ingles! Je ne parle pas anglais.... hé ben une chance que l`on a pratiqué pendant une couple de mois.
Nous nous sommes rendu à l`endroit voulu pour récupérer nos becyks en taxi, par chance que l`on a pu se rendre jusqu`à la porte, car nos gros sacs jaunes sont assez pesant. Je présente nos papiers et tout va bien la gentille dame trouve tout de suite les documents nécessaire pour les récupérer. Bon. Vous devez aller en voiture au bureau des douanes pour faire dédouaner les motos et revenir. Heu... nous n`avons Pas de voiture madame nous on a des motos et elles sont présentement en votre possession.... ok.... les bureaux sont loin qu`elle me dit, ils sont à 1 mille au moins (ce qui fait un gros 1.6 km). C`est correct on en a vue d`autre, ce n`est pas loin dutout. Il faut dire que pour eux, la marche, est un sport extrême!
On prend donc nos papiers et on part pour notre randonnée de la journée. Rendu là tout va bien et nous revenons avec les papiers bien en ordre au bureau du cargo. Enfin nous pouvons avoir nos belles bêtes. Elles vont très bien et ont bien supporté le voyage, on remarquera quelques petits détails plus tard, mais rien de trop grave, enfin je l`espère.
Nous passons environ deux heures a tout refaire, enlever tout le papiers et les courroies qui les retiennnent. Nous rebranchons les batteries, remettons les miroirs, ensuite nous les descendons de leur pied d`estale en bois. Nous soufflons les pneus et remettons tout le bagages dessus. Quant tout est prêt le stresse de trouver une station service commence. Il faut se rappeler que les becyks roulaient sur la senteur quand nous les avons amené à l`aéroport de Buenos Aires. Nous avions été pris dans le trafique et sommes arrivé avec presque plus de carburant. Maintenant il fallait en trouver et ne pas niaiser en route. Nous y sommes arrivé.... Yé. On pouvais maintenant reprendre la route vers le nord la tête tranquille.
Nous nous sommes rendu à South Bay où nous avons trouvé un jolie camping. Hier nous avons roulé de là à Alachua et aujourd`hui jusqu`ici à Forsyth en Georgie. Dame Nature est de notre bord, pas encore de pluie, nuageux, mais quand même une belle température pour rouler.
Nous roulons vers nos amis. Martine et Richard, les braves, les courageux, les fous aussi, ont affronté la neige, la pluie, le froid et le frette pour venir nous rejoindre. On se rencontre demain à Cherokee, en Caroline du Nord. On a tous bien hâte de se revoir.
Non mais de kossé kon na fèt pour avoir toute cèt malchance là avek lé douane é aéroporc....???
Hier nous avons passé une journée a se ramasser, faire du lavage, finaliser nos bagages, allé porter la vieille huile des motos au garage, ensuite allé au supermarché. Nous avons préparé le souper pour nos hôtes pour les remercier de toute leur gentillesse et accueil chaleureux. Un gateau à l`orange et des pâtes au poulet avec sauce aux arachides, mmm, on les a épaté, ils en ont tous reprit une deuxième assiette. Dans la soirée nous avons placoté jusqu`à l`arrivé du taxi à 23h30. Nous devions être à l`aéroport pour 3h00 am, nous ne voulions pas réveiller toute la maisonnée au beau milieu de la nuit et en plus nous aurions été incapable de dormir. Le chauffeur est arrivé à l`heure et nous avons fait nos aurevoirs, encore une fois, à Pedro, Juan, Vivianne et Daniel.
Arrivé à l`aéroport vers minuit nous nous installons sur un beau banc bien dur avec nos gros sacs jaune en attendant l`ouverture du comptoir Avianca. Après une heure d`attente ils déplacent l`heure de départ d`une heure, donc à 7h00 a.m. ouin nous n`avions que 1h20 d`attente à Lima pour changer d`avion. On s`informe et celle-ci est retardé d`une heure aussi, donc pas de problème! HA! Encore une fois!
Nous embarquons à 7h30 a.m. le vol se passe bien jusqu`à ce que l`on arrive à Lima. Là nous tournons au dessus de l`aéroport, nous faisons au moins 5 gros cercles pour finalement reprendre de l`altitude et le pilote redirige l`avion vers Guayaquil en.... Équateur, à deux heures de vol. Euh pourquoi??? On nous dit que aucun avion de part ou n`arrive à Lima ce matin, on ne nous dit pas la raison, la situation est la même au Chili, ha bon.
Arrivé à Guayaquil nous nous préparons a sortir quand on nous annonce de remettre les bagages à mains à leur place et de nous rassoir. Il refont le plein de l`avion et nous allons repartir direction Lima dans une trentaine de minutes... ben voyons donc! Un autre deux heures de vol.
On a bien hâte de voir ce qu`il va advenir de notre connection pour Miami rendu là. Enfin arrivé à l`aéroport on nous dirige vers la porte 21, qui soit dit en passant est la dernière tout au fond de ce grand espace, il faut faire vite ils sont en train de faire l`embarquement. Bon quel cafouillit. On passe les douanes à la course, on passe les bagages au scan et hop on cours presque jusqu`à la dite porte. Là nous avons droit à une autre fouille, nous devons ouvrir tout les sacs et ils nous fouille nous aussi. Le vol 962 pour Miami n`avait pas encore quitté l`endroit, il avait donc plus de 5 heures de retard, ceux qui étaient là depuis le matin en avait plein leur casque. Aucune activité aérienne de toute la matinée, c`est quand même louche et deux fouilles de bagages et nous aussi, même si tout était en retard. Nous n`avons rien su du pourquoi. Peut-être demain.
Montée a bord nous nous installons pour notre dernier grand trajet pour quitter cette terre qu`est l`Amérique du Sud, c`est comme si elle ne voulait pas que l`on parte. Je vous écris tout ceci de l`avion, nous ne sommes pas encore rendu. Je ne peux pas écouter de film mon écran ne fonctionne pas, alors aussi bien prendre de l`avance sur l`écriture du blog. Nous devrions arriver à 22h10 à Miami (au lieu de 16h45), on espère de tout coeur que nos bagages ont couru eux aussi et nous on suivit. On devrais trouver un taxi pour se rendre à l`hôtel et demain matin nous devons récupérer nos becyks...... s`ils sont arrivé, car aujourd`hui nous n`avons pas eu le temps de faire le suivit pour voir s`ils sont bel et bien arrivé. Suspense......
Présentement on a mal partout et on est un peu, pas mal fatigué, nous n`avons pas dormi depuis deux jours.
Nous y sommes: Miami. Il est présentement minuit et nous sommes au motel avec tout notre bagage et on va dormir. Une autre grosse journée demain.
Buenas noches...zzz....
Déjà hyper fatigué et nous ne sommes qu`au début à Buenos Aires...
Quelle journée de fou!!!! Mais commençons par le début.
Nous avons quitté Lobos avec Paula et Victor jeudi dernier. Nous avons dit Salut à Damian avec tristesse, car on ne sait pas quand nous allons le revoir. Nous sommes arrivé ici, à Buenos Aires, vers 20h30. Nous avons été accueillit comme des rois. La famille à Paula est sympathique, drôle, généreuse et vraiment unique. Daniel, le père, Viviane, la mère, Julia, la soeur, Juan et Pedro les frères. Tous, sans exception, sont d`une grande gentillesse.
Le vendredi matin nous sommes parti, avec Paula comme passagère sur le becyk de Jules, à la recherche d`huile à moteur pour nos bécanes. Ensuite, en après-midi, nous sommes parti à la découverte de Tigre, un région de Buenos Aires situé un peu plus au nord de la ville. Il faut dire que nous sommes ici en banlieu, un peu à l`extérieur de la grande ville. Très intéressant comme endroit, mais nous avons été un peu déçu, beaucoup de gens nous avaient dit que ce quartier était très beau et intéressant. Ce n`est pas laid, très propre, mais rien de vraiment spécial. La journée a quand même été très intéressante. Et elle c`est terminé, bien sûr, par un souper à des heures pas possible.
Samedi matin nous avons dit aurevoir à Paula, quel bel enfant, si pleine de vie et de bonté.
Ensuite nous avons fait nos changements d`huile sur les motos, ajusté et graissé nos chaînes (qui commencent a être lousse), lavé ces deux belles bêtes (ils étaient tellement salent que je suis certaine qu`elles auraient été refusé sur l`avion). Tout ce beau travail terminé nous avons fait une bonne croustade aux pommes pour le dessert du soir. Une belle soirée passé a jaser et se raconter des histoires de voyages.
Dimanche, Jules et moi, sommes parti le matin pour le centre ville de Buenos Aires. Il fallait quand même visiter, pendant qu`on y est, même si pour nous les grandes villes sont en majorité inintéressantes. Nous avons été agréablement surpris par le vieux quartier de San Telmo. Tout est propre, coloré, les édifices sont très beaux et le dimanche il y a plein d`activités, le tango, les marchés et les foires artisanales. Nous avons beaucoup marché et dégusté notre journée. Depuis notre arrivée ici il fait super beau, le soleil est toujours là et la chaleur aussi.
Aujourd`hui était le jour J. Nos becyks devaient être à l`aéroport pour leurs grand départ vers Miami. Quelle journée de fou! Attachez bien vos lunettes et ouvrez grand les yeux on en a long a vous raconter. Vous devez vous en douter maintenant quant il est question de douane a passer cette journée là est toujours remplie de surprises!!!
La journée commence par un cadran qui ne sonne pas... ha bon... une chance que je me suis réveillé tôt et que j`ai regardé l`heure, le cadran indiquait 6h45 on voulait se lever à 6h15. Déjà une demi-heure de retard sur l`horaire. Daniel nous dit que nous partons beaucoup trop tôt, que nous allons être à l`aéroport trop d`avance et que nous allons attendre longtemps. Pas grave nous on préfère attendre que de se faire attendre. HA .... nous partons de la maison vers 7h30-7h45. Habituellement le trajet se fait en 45 minutes, mais nous savions que le trafique serait présent. Mais nous ne savions pas à quel point!!! Après seulement 10 minutes de route... stop.... tout était arrêté. Bon ok, on attend, on avance de deux longueurs de moto, on attend.... et pas grand chose ne se passe. On se dit que ça va finir par débloquer. Nous voyons des policiers passer entre les voitures, bon, il doit y avoir un accident.
Plus le temps avance et plus rien ne se passe. Nous mettons 45 minutes a franchir 1 km. Nous commençons a stresser. Pour deux raisons: on nous a demander d`être SANS FAUTE à l`aéroport avant 10h a.m. et aussi d`arriver avec des réservoirs d`essence le plus à sec possible. Et nous voilà coincé sur un super gros autoroute a dépenser de l`essence en se demandant si on va finir par arriver. Nous avons due prendre la décision de faire des zig zags entre les voitures pour avancer plus vite. Ici c`est chose commune, mais nous ne sommes pas habitué et avec nos grosses bécanes ce n`est pas chose facile. Nous nous lançons quand même, en plus il commence a faire très chaud et nous avons nos doublures dans nos manteaux. Les gens sont très gentils et nous laisse passer, même que certains, voyant que nous ne pouvions pas passer, rentrait leur miroirs de voitures pour nous faire de la place. Nous avons due rouler en bordure de route avec une bande de ciment, passer sur un côté de terre tout défait. Que de stresse, tout cela en nous demandant si nous allions manquer de gaz.
Rendu à un certain point l`autoroute était bloqué, les voitures de police tout aligné nous faisait prendre la sortie pour nous diriger vers la route de service. Ben oui.... un autoroute à 6 voies de large qui tombe sur un chemin à 1 voie et demi (car cette voie de service était en partie composé de camion de livraison qui bloquaient la voie de droite) où il y a, en plus, des feux d`allumé sur la route. Tout ceci étant causé par un incident qui est arrivé hier soir. Un chauffeur d`autobus a été assasiné par un voleur. Les gens ont manifesté, car je crois que la sécurité des chauffeurs était déjà un sujet d`inquiétude et de discussion. Les compagnies de bus ont fait la grève et bloqué les artères pricipales en faisant des feux et bloquant l`autoroute principale à l`heure de pointe. On l`avait choisit notre matin!!!
Nous sommes finalement arrivé à l`aéroport vers 10h25 a.m. on nous attendait. Bien sûr la situation était hors de notre contrôle, mais le stresse d`être en retard, de manqué de gaz et de devoir tout faire à la course rendu là a été très grand. Javier et sa femme Sandra ont été très gentil et nous on rassuré, tout va se faire quand même, pas de problème il faut essayé de relaxer maintenant. Facile a dire: il faut remettre nos papiers au personnel des douanes, les faire approuver, ensuite reprendre les motos et nous diriger un peu plus loin, passer un poste de contrôle, rejoindre nos organisateurs, qui nous attendaient de l`autre côté. Ensuite rouler tranquillement dans un entrepot pour y amener les motos se faire peser. On maneuvre entre les chariots élévateurs et la marchandise. Ensuite nous devons mettre les motos sur des palettes de bois, pas trop larges, déconnecter les batteries, enlever les miroirs, désouffler les pneus et enlever les top cases. Tout cela un peu à la course, car nous sommes en retard sur l`horaire. Nous mettons tout notre équipment de moto dans les valises et nous nous assurons que tout le matériel laissé sur les becyks est légal avant que des travailleurs viennent les sécuriser et les envelopper. Ensuite les motos passent au scanner et elles disparaîssent dans l`entrepôt. Nous sortons alors de là pour rejoindre Javier qui nous attendait au poste à gaz non loin de là. Nous lui avons donné le dépot demandé et nous nous sommes dirigé vers la station d`arrêt pour prendre l`autobus qui nous ramenait au centre-ville.
Nous sommes alors déjà fatigué de notre journée et il restait beaucoup a faire. Nous avons trouvé l`endroit où faire annuler nos polices d`assurance. Ensuite nous nous sommes dirigé vers l`endroit où nous devions payer pour l`envoi des motos. Cela n`a pas été facile de faire nos paiements pour toute sorte de raisons, mais nous y sommes arrivé. Après tout cela nous avons repris le train pour revenir à la maison. Nous avons souper, a une heure une peu plus raisonnable, car nous nous sommes arrêté a un petit restaurant tout près d`ici, en fait nous n`avions pas déjeuner et presque pas dîner, donc nous avions faim. Nous avons bien fait, car ils ont souper à 23h ... ouf...
A part quelques autres petits problèmes durant la journée tout c`est bien terminé. Nous nous couchons content et heureux.
Buenas noches. ZZZZZ.....
Salut Damian.
Une jolie rue de Tigre. Paula voulait que l`on soit dans la photo, elle en a donc prit une de nous et nous la montre sur son cellulaire. Une superbe mosaïque faite de matériaux recyclé ornait ce mûr de ruelle entre deux petits café.
Tigre est une péninsule entouré de canaux où s`y promène bon nombre de bateaux, chaloupes, kayaks et avirons.
On prépare le becyk pour son changement d`huile, premièrement on enlève la plaque de protection...
Buenos Aires.
San Telmo.
Le long du canal.
Nous avons trouvé un marché intérieur rempli de restaurants, d`antiquaires et de gens...c`est ici que nous avons dîner, en observant tout ce beau monde.
Tango à l`honneur.
Et on danse...
BA: Buenos Aires
À l`aéroport, les becyks se préparent a faire le long voyage.
À San Ignacio nous sommes allé voir les ruines Jésuite. Très bel emplacement, presque personne sur le terrain et un beau gros soleil, avec la chaleur qui vient avec bien sûr! Nous y avons passé un bon moment, en prenant notre temps et dégustant nos derniers instants dans ce pays et continent.
Le soir venu nous sommes entré en contact avec Paula et Damian. Nous leur avons demandé quelle journée serait la meilleur pour aller chez eux. Comme il va y avoir des changements avec les poulains, le propriétaire va venir chercher les juments, donc sevrer les deux petits, elle doit commencer a les nourrir avec un supplément et du grain. Donc elle a besoin de conseil et dit que l`on peut arriver quant on veut. Bon ok. Nous qui étions indécis sur la suite nous voilà un peu plus fixé. Nous partons pour la ferme en ligne droite. Nous avons calculé 3 jours pour y arriver. Nous avons joué sécure et nous nous sommes arrêté dans les deux même camping où nous étions allé lors de notre montée vers le nord. Nous sommes resté une nuit à Yapeyu, nous étions les seuls sur le terrain. Très tranquille, pas très propre comme service hygiénique, mais nous savions dans quoi nous nous embarquions. De toute façon ce n`était que pour une nuit et l`endroit, lui, est très beau. Nous en avons profité pour visiter le musée de l`armée tout à côté, nous n`y étions pas allé la dernière fois.
De là nous sommes descendu vers Colon, où nous sommes resté 2 nuits. Encore une fois nous avons visité des rues et des endroits que nous n`avions pas vu la fois d`avant. Toujours intéressant d`approfondir un peu. En tout sur 14 jours passé sur la route depuis notre départ de la ferme nous avons passé 10 jours en camping et 4 en auberge, on commence a être bon pour monter et démonter le matériel...
Nous avons reçu un message de Paula et Damian nous disant que la route était devenue impraticable à la ferme, due a de très forte pluie. Que même leur voiture ne passe pas, donc il nous recommende de ne pas y aller en moto, on risquerait de rester prit. Oups! Ils sont présentement à Buenos Aires, chez les parents de Paula, ils nous suggèrent de nous y rendre et de laisser les motos là. L`endroit est sécuritaire et de venir à la ferme avec eux, ils vont emprunter la voiture des parents. Bon ok cap sur Buenos Aires alors. Ouf! Une chance que ceux-ci demeurent un peu en banlieu nord de la grande ville, c`est fou le trafique et l`autoroute à 6 et 7 voies. Cela faisait longtemps que l`on avait pas roulé dans une aussi grande ville. Après quelques détours, nous avons manqué la bonne sortie, nous sommes finalement arrivé à la maison. Par un beau 33 C et un beau gros soleil, encore une fois.
Nous avons fait notre petit bagage pour trois jours et après avoir dîner avec les frères de Paula nous sommes parti pour la ferme. Quelle ride rendu ici!!! Le chemin est un champs de trous et de bouette. Nous laissons donc la voiture au bout du chemin et nous faisons le dernier kilomètre à pied, en pleine noirceur, entre les trous de boue. Très drôle, on s`est amusé et bien rit durant cette marche nocturne. Le lendemain les gars sont retourné chercher la voiture pour l`amener chez un voisin pour la journée.
Voilà nous sommes de retour à la ferme pour trois jours, bien des choses ont déjà changé. Un petit nouveau est né, trop cute. Les poules ont déménagé et les chevaux aussi.
Demain nous devrions partir pour Buenos Aires avec Paula qui ramène la voiture à ses parents. Nous allons demeurer chez eux jusqu`à notre départ. Les motos sont cédulé pour partir par avion mardi prochain, soit le 17 avril, mais nous devons allé les porter à l`aéroport la veille, lundi, pour 10h00 a.m.. et finaliser tout les papiers et paiements. Ensuite ce sera nous, enfin on croit, car j`ai beaucoup de difficulté a touver nos billets d`avion. Les sites ne sont pas tous bien fait, parfois dès que tu entres des informations les prix changent ou ils ne prennent pas notre code postal. Nous avons même appelé une compagnie et ne nous ont pas aidé, même qu`au bout du compte c`était plus cher. Je vais réessayer demain, en fait le but serait pour nous de partir mercredi le 18 pour Miami, pour arriver une journée avant les becyks, car eux arrivent le 19. Quel casse-tête!!!
Bonne semaine on vous reparle sûrement une autre fois avant de partir.
Ici plusieurs plantes poussent sur d`autres ennemis plantes.
Malgré le fait que nous sommes en automne, la nature nous présente encore plein de belles fleurs.
Les ruines Jésuite. La porte du temple.
Une rue principale.
Au camping de San Ignacio on se la coule douce. Même une piscine pour se rafraîchir et des hamaks pour se reposer.
Ha oui et une cuisine pour faire changement. Petites patates rôti, mmm...
Oli il connait son affaire, la bière commerciale de l`Argentine c`est la Quilmes. Les petits formats n`existent pas.
En se promenant, dans les rues non touristique de Colon, nous y avons fait la découverte de ce petit endroit. Asado de poulet, Richard tu as de la concurence en Argentine. Tout simplement délicieux.
Tout cuit sur braise, la porte cache le feu qui produit cette braise.
Hé que c`est bon!
Petit nouveau à la ferme. Ici il a deux jours. La mère, habituellement timide surveille de près les chiens.
Petit problème avec les abeilles. Celles du voisins ont décidé d`attaquer ceux d`ici. Damian a due les attaquer a son tour et déplacer les ruches.... dans le garage!!!
Lorsque nous avons quitté l`hôtel il pleuvait encore. Notre linge était tellement trempé que tout n`avait pas eu le temps de sécher. C`est donc des vêtements humides que nous avons enfilé ce matin là. Nous avons décidé de prendre la route la plus direct pour se rendre à Iguazu, car il pleuvait a torrent. Nous avons, par contre, eu droit a quelques éclaircies durant le trajet ce qui a fait du bien. Nous avons trouvé la rue, toute de bouette vêtue, où se trouvait l`auberge où nous voulions séjourner. Aucune indication, bon on arrête au bord de la route pour chercher à pied, quand une petite dame sur une mini moto s`arrête au côté de nous. Holà quelle nous dit vous cherchez l`auberge? Euh oui et elle continu de nous parler d`un très bon français, car elle nous avait entendu parler. Hé bien. Elle nous dit que l`on est juste devant la dite auberge, qu`elle en est la propriétaire, mais qu`elle n`a pas de place ce soir là. Qu`elle peut nous héberger a partir du lendemain.
Elle nous invite a prendre un café pendant qu`elle nous cherche un autre endroit où dormir. Rien a faire, c`est la fin de semaine de Pâques et tout est complet partout. On lui demande si on peux installer la tente chez elle et ainsi on serait déjà là pour le lendemain. Ok. On s`installe sous un abri, là où il y a la grande table a manger. Par chance il a plut a torrent toute la nuit. Au moins au était au sec, humide, mais au sec.
Le lendemain on s`installe dans notre chambre, wow, très grande chambre, propre, eau chaude, on va être bien pour trois soirs. En plus la dame nous fait un très bon prix et elle ne veut pas que nous payons la première nuit passé dans la tente, on lui donne quand même un petit quelque chose. Nous avons quand même utilisé sa salle de bain et nous avons déjeuné, en passant c`est le meilleur petit-déjeuner que nous avons eu de tout le voyage. Et il était compris dans le prix de la chambre. Une vrai aubaine.
Durant notre séjour nous avons visité la ville d`Iguazu et nous sommes allé visiter les fameuses chutes, qui en fait sont des cascades énormes. Deux spectacles extraordinaires se sont offert à nous, celui des chutes, bien sûr, mais tout aussi beau, celui des papillons. Des milliers de papillons de toute les couleurs et grosseurs, wow, tellement beau. Et les paysages étaient a couper le souffle. Re-Wow. Nous allons laisser les photos parler. Nous avons due faire un choix, car il y en avait trop.
Aujourd`hui nous avons quitté Iguazu pour nous rendre ici à San Ignacio. Nous sommes à un super camping, nous allons y rester deux jours. Demain nous visitons un site archéologique. On vous en reparle.
Ces derniers jours nous avons fait la rencontre de gens très coloré et intéressants. C`est tellement agréable en voyage de partager les histoires de tous et chacun.
Nous profitons des derniers jours, Dame Nature est avec nous il fait tellement beau et chaud! La route est belle et les gens de bonne humeur, quoi demander de mieux.
Notre premier soir à Iguazu, camping improvisé!
Ensuite trois nuits dans notre belle cabane.
Cartier pauvre, mais belle façade de maison.
Les trois frontières. En Bas, l`Argentine, à gauche le Paraguay et à droite le Brésil.
Lors de notre visite au Parc National d`Iguazu, là où il y a les chutes, nous y avons fait la rencontre de plusieurs animaux. Ici des Geai Acahé.
Les voleurs de lunch par excellence, les Coatis.
Monsieur le lézard.
Le singe.
Les papillons.
Le même papillon, deux d`entre-eux avec les ailes fermé et l`autre ouvert. Nous l`avons baptisé le 88, remarquez ses ailes fermé.
Ha oui et il y a les chutes aussi... superbe.
Lors de notre départ ce matin. La petite dame au côté de Jules est la propriétaire de l`auberge Lorena. Au centre une jeune allemande qui voyage dans ce beau véhicule rouge derrière nous, depuis 1 an elle parcourt tout l`Amérique du Sud. Sa mère est venue la rejoindre pour faire les 5 dernières semaines de son périple. Des gens inspirants.
