vendredi 30 mars 2018

Aristobulo del Valle, Misores, Argentine

30 mars 2018

Que de choses a raconter! Notre dernière fin de semaine à la ferme a été très mouvementé. Le vendredi nous sommes allé chez le vétérinaire voir les chevaux, ensuite le samedi matin nous y sommes retourné pour que Jules, Paula et Damian puissent montée avec Luciano. Jules était bien content de pouvoir monter des chevaux de polo. Ici le polo est le sport national. Il y a beaucoup de terrains et des chevaux partout, sur le bord des routes, dans les champs et aussi dans les cours de maisons. Au terrain de camping à Gualeguaychú il y avait un terrain de jeu pour enfant, un terrain de soccer, un de handball et un de polo, c`est peu dire.

Nous sommes resté chez Luciano pour le dîner, un asado, notre premier vrai asado argentin. Très très intéressant comme mode de cuisson, nous allons l`adapter chez nous au Québec. Ensuite pour le souper, nous avons été invité chez Horacio et sa famille pour un autre asado. Horacio est le propriétaire des chevaux en pension chez nos hôtes. Il est aussi maquillon, il fait la vente de chevaux de polo et aussi de criollo. La soirée a été très agréable et intéressante, des gens très généreux et gentils. On a mangé, ben Jules, plus de viande en une journée que de tout les derniers mois. Nous sommes sorti de table à minuit trente. Ouf! Va s`en dire que nous nous sommes couché pas mal tard et le ventre plein. On ne pourrais pas garder ce rythme là nous, ils mangent bien trop tard.

Le dimanche nous sommes allé au village et aussi faire un tour chez Andrea, une amie de la famille, récemment elle a perdu son mari dans un accident de moto. Elle a encore toute les motos qu`il possédait chez elle, cela ne fait que trois mois qu`il est décédé, elle était bien contente de nous les montrer. Elle dit qu`il est mort en faisant ce qu`il aimait le plus, être sur sa moto. Nous avons pris le maté en jasant autour de la table, c`est vraiment fou la quantité de maté qui se boit ici en Argentine. Les argentins viendraient fou s`il venait qu`à y avoir une pénurie de yerba (la feuille de maté). Les jeunes, comme les moins jeunes, tous se promènent avec leur thermos sous le bras et la tasse de maté dans la main. Il y a des distributrice d`eau chaude partout dans ce pays.

Lundi nous avons quitté la ferme vers 9h30 a.m. ce n`était pas trop triste, car nous savons que nous allons revenir dans 2 semaines environ y passer quelques jours.

Nous nous sommes dirigé vers Gualeguaychu, c`est un des endroits que Dakarmoto nous a demandé d`allé, au service des douanes, pour régler notre problème de papiers d`importation des becyks pour pouvoir les envoyer en avion. Quel casse-tête encore une fois. Nous avons trouvé le bureau sans problème. Les deux agents présents nous ont bien fait savoir qu`ils ne pouvaient pas faire grand chose pour nos papiers. Ils ne voulaient pas les corriger et ils voulaient que l`on appel à la douane de la Terre de Feu, là où nous avions passé en dernier pour entrer en Argentine, pour qu`eux le corrige, vu que c`était leur erreur. Ben oui. Après longue discussion, un d`entre eux nous a dit qu`il travaillait ce soir là à la douane à 40 km de là. Que si on y allait à ce moment là, qu`il pourrait nous canceller nos papiers, car mal fait comme ils le sont nous aurions eu de la difficulté a traverser entre les pays. Ouin mais le problème est qu`à cette heure là il fait déjà noir et que ce n`est pas très prudent de rouler le soir. Ok. Il fait un appel et nous dit qu`il y a quelqu`un au courant de notre histoire là-bas et que l`on peut y aller tout de suite, il est 16h30. Que nous devons passer quelques heures en Uruguay et revenir quand lui serait là. Bon ok. Nous partons donc pour les douanes, nous devons passer par un chemin isolé, en campagne, mais l`état de la route est bon, le retour devrait bien se faire.

Arrivée aux douanes tout est très tranquille, c`est l`heure du maté voyons! Non sans farce il n`y a aucun voyageur, mais nous devons trouver le bon gars à qui parler. Pendant que l`on cherche une fille viens à notre rencontre et nous dit: aille vouz êtes kébékois!!! Avec un gros accent..... québécois. Elle est accompagné de son père et son chum (qui lui est français), ben koudon, ils sont sur le point de rentrer en Argentine, ils ont vu nos licences. Il n`y a que 5 voyageurs ici et 4 d`entre eux sont du Québec.

Après avoir fait des recherches un gars vient vers nous et nous demande si c`est nous qui avons des problèmes de papiers? Il nous demande de le suivre. Il nous règle la sortie des motos en un rien de temps et nous dit que nous devons passer 24 heures en Uruguay avant de revenir!!! Quoi? Euh...non. Nous n`avons pas d`argent du ce pays,  pas d`endroit où coucher, pas de mappe non plus pour se diriger et nous n`avons pas downloader non plus la mappe sur Maps.Me. Donc pas question de rester là, en plus tout est très dispendieux. Il nous fait attendre, parle avec d`autres agents et finalement nous demande d`attendre le changement de chiffre,  à 21h00, pour revenir. Nous partons donc pour la ville la plus proche à 7 km de là. Nous nous installons sur un banc dans un beau parc et nous attendons patiemment, mais moi à 20h00 j`en ai assez, il fait déjà noir depuis 19h00. Le gars qui nous a envoyé là au tout début nous a dit qu`il commençait a travailler à 20h00 donc nous partons tout de suite, on verra bien si on peux passer.

Eureka, le douanier y est déjà et il nous fait nos nouveaux papiers, mais comme nous les douanes sont toujours source de complication, celle-ci ni fera pas exception. Quand vient le temps d`imprimer nos précieux documents,  ben l`imprimante manque d`encre, tout est trop pâle sur le côté gauche de la feuille. Grrr... quand je lui demande de brasser sa casette d`encre dans l`imprimante .... il l`a brise... donc on ne peut pas réimprimer. Il nous donne son numéro de téléphone pour que l`on puisse l`appeler si les papiers sont refusé. (Ils seront accepté finalement le lendemain par Dakarmoto, nous pourrons mettre les motos sur l`avion). Le chemin du retour c`est bien passé, il faisait très noir avec parfois pas de ligne pour nous guider, mais on s`en est très bien sortie.

Ensuite vient le temps du couché, nous avons trouvé un camping municipal et nous y avons monté la tente à 23h00 avec la lampe frontale... vive l`aventure.

Le lendemain nous sommes parti pour Colon, à 103 km de là seulement. Nous y avons trouvé un super camping, bel endroit propre, au bord de l`eau, douche chaude, un peu de wifi à l`entré du camping seulement, mais c`était suffisant pour prendre nos messages. Nous y sommes resté 2 nuits.

Hier nous sommes parti de là pour allez vers Yapeyu, nous choisissons nos villes en fonction des campings. S`il y en a un sur la mappe nous allons voir et y restons si c`est beau bon pas cher. Ce village est presque fantôme... un superbe camping pas cher, un village très propre, historique, très jolie, mais où sont les habitants???? Qui sait.

Ce matin nous avons pris la route direction camping de Aristobulo del Valle. Nous sommes parti vers 9h30 et il faisait déjà un beau 28 C, wow. Belle route, le paysage commence a changer traquillement, nous quittons la pampa (prairie) pour de petites vallées et la forêt. Ça sent bon et la ride est très agréable. Sauf vers la fin où nous nous sommes fait prendre par la pluie, nous n`avons pas mit nos imperméables donc nous sommes trempé. Nous trouvons l`emplacement du camping, mais nous décidons de continuer de rouler un peu pour voir si on ne trouverait pas un hotel. Nous en trouvons finalement un à un prix très raisonnable, juste à temps, l`orage tombe à plein torrent. Ouf! Nous faisons sécher tout notre linge en accrochant un peu partout nos vêtements de moto et nous prenons une bonne douche chaude.

Là nous attendons notre souper. Nous avons trouvé un seul restaurant dans le coin et il n`ouvre qu`à 20h00, mais la gentille dame de l`hotel est venu à notre chambre nous demander si on voulais manger une pizza?! Ben oui voyons. Elle va allé nous en chercher une et nous l`apporter dans quelques minutes, wow quelle gentillesse, merci. En plus on entends la pluie qui tombe assez fort dehors.

Voilà pour ce petit résumé des derniers jours. Comme nous voulons économiser le plus possible nous allons faire  plus de camping, donc nous avons moins souvent le wifi. Vous aurez de nos nouvelles un peu moins souvent pour quelques jours.
Un criollo équipé avec sa selle de gaucho argentin.
Paula.
Notre chef-d`oeuvre! Jules a réparé les planches brisés, ajouté celles manquantes et moi je me suis amusé a peinturer avec des restes de peinture. Tadam, voici le résultat final. Nos hôtes étaient bien content. Ce sera un nouveau poulaillier. 
Les chevaux de polo chez Luciano.
Chez lui. 
Tout les chevaux de poloet les criollos aussi,  ont la crinière rasée, celle-ci a eu droit a une trime avant d`être montée. 
Damian se prépare, cela faisit 15 ans qu`il n`avait pas monté. 
Paula, Damian, Luciano et Jules reviennent de leur promenade.
Notre premier asado. Remarquez la technique. Un bon feu est allumé et ils utilisent que la braise pour faire cuire la viande. Parfois, comme ici, si le feu est trop fort ils dégagent le dessous et gardent les tisons au pourtour de la grille. Ils récupèrent ces tisons a mesure qu`ils se forment sous le feu. Jamais de feu direct sur la viande, tout cuit très lentement. Belle cuisson.
Bon appétit!
Le soir chez Horacio. Excusez la photo floue, pas moyen d`en prendre une sans que celui-ci ne bouge. Le principe de l`asado est toujours là, mais cette fois-ci à l`intérieur. Beau four!!!!
De retour à la ferme: nous aimons beaucoup cet arbre.
Au bout du grand chemin dans les bois voici ce qui nous attendais lors de notre arrivée. Pas évident de voir que tout au fond se trouve la ferme. C`est beau hein?
Des cactus aussi poussent ici. Même sur ce vieux cactus presque mort de nouvelles branches font leur apparition.
Fini le travail à la ferme...
Des empenadas. Nous en avons mangé plusieurs depuis le Mexique, mais ceux de l`Argentine remporte haut-la-main le titre des meilleurs. Ils sont plus savoureux et la pâte y est plus mince. Mmm...
Au camping de Colon. Au bord de la rivière Uruguay. La frontière se trouve au milieu de la rivière. De l`autre côté on peut appercevoir l`Uruguay. 
Très jolie camping.
Naufrage.
Banc de parc très original.
Jules a piqué un brin de jasette avec son nouvel ami, tout en espagnol.
Quelques arbres tout de rose vêtu se trouvent un peu partout dans cette partie du pays.
Le musée de Yapeyu.
Quant on dit qu`il y a des chevaux partout ce n`est pas une blague. Même dans une cours à scrap! 
Maison neuve a vendre...
Une belle église blanche et rose.
Musée. 
Nous continuons notre chemin. On se reparle plus tard, on ne sais pas quand, ni où, mais on se reparle ça c`est certain.

2 commentaires:

  1. C'est toujours aussi agréable de vous lire. Une autre page pour le chapitre des douanes, de superbes photos, de belles rencontres, des chevaux...Continuez à amasser des souvenirs, bonne suite de voyages. JoséeP

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  2. Bonjour les amis , c est encore et encore agréable de voir ces photos et de lire toutes vos expériences , j ai hâte d entendre ça à vive voix ,, passer une belle journée

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